Ce dimanche (6 octobre 2019) avait lieu la messe dédiée aux migrants, durant laquelle nous avons, entre autres, entendu les strophes du psaume en créole, la prière universelle en diverses langues et le Notre Père en araméen, langue maternelle de Jésus le Nazaréen. François Adam et François Baril nous ont livré en duo la réflexion papale reproduite au Semainier. L’autre fait souvent peur jusqu’à ce que nous le connaissions mieux. Que ce rappel annuel de la réalité des migrants nous garde conscients que même ceux, pour nous, sans nom ni visage, vivent la même réalité que ceux, connus et sympathiques, qui s’intègrent au fil du temps à nos communautés. En gardant cela à l’esprit, peut-être craindrons-nous moins ceux qui viennent d’ailleurs. Car il ne s’agit pas seulement de migrants, mais de frères et sœurs en humanité.

Texte et photos: Louise Lévesque