Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté . . . « pour ne laisser personne de côté »
Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté :
vendredi le 17 octobre 2014, un « 5 à 7 »,
à la salle « L’Oasis du partage », 2505 rue Hector
POINT DE PRESSE
C’est en 1993 que l’Organisation des Nations Unies (ONU) a déclaré le 17 octobre JOURNÉE INTERNATIONALE POUR L’ÉLIMINATION DE LA PAUVRETÉ. Aujourd’hui, des marches silencieuses sont organisées dans les grandes villes du monde pour témoigner notre solidarité avec les personnes qui vivent en silence la souffrance de la marginalisation. Cette année, c’est le quartier Saint-Michel qui est le pôle de rassemblement à Montréal. Il y a 10 ans, c’est Mercier-Est qui avait organisé l’événement, sous l’impulsion des paroisses du quartier. La marche dans les rues de notre quartier avait rassemblé plus de 450 personnes. Le Journal Le Flambeau en avait fait écho dans son édition du 27 octobre 2004.
En cette journée internationale, les paroisses de Mercier-Est veulent rendre hommage aux personnes en situation de pauvreté qui gardent courage souvent dans des situations extrêmes. Elles reconnaissentaussi l’extraordinaire dévouement de plus de 400 bénévoles des 5 communautés paroissiales qui, à longueur d’année, se font inventifs et généreux pour répondre le mieux possible, entre autres, aux besoins des plus démunis en sécurité alimentaire. Grâce aux activités de financement qu’ils organisent, c’est plus de 185 000 $ qui ont été remis aux gens de notre quartier au cours simplement de la dernière année; 7638 personnes, sans distinction de nationalités et de religions, ont été accueillies et aidées.
Le thème de la Journée internationale 2014 est: « Ne laisser personne de côté: réfléchir, décider et agir ensemble contre la misère ». Le rassemblement d’aujourd’hui est l’occasion d’une prise de conscience de la force d’entraide que nous sommes pour répondre à cet objectif. Les actions menées ensemble dans notre milieu auprès des démunis contribuent à faire reculer la misère chez nous et dans le monde. Pour cela, il faut une volonté collective, une action communautaire concertée, un partage de valeurs et de talents qui construisent une humanité basée sur le respect, la fraternité, la justice. Ces actions, jointes à tant d’autres qui sont menées par les organismes communautaires de notre quartier, contribuent à redonner vigueur à l’espérance!
Magasin-partage, société St-Vincent-de-Paul, guignolée, bazar, comptoir alimentaire, popote roulante, comptoir vestimentaire, repas-partage : voilà autant de mots qui illustrent des actions concrètes afin de « ne laisser personne de côté ». Il faut regretter par ailleurs les compressions dans les programmes d’économie sociale que le gouvernement de Québec tente d’imposer depuis un mois et qui auront comme conséquence de marginaliser davantage les personnes les plus vulnérables de notre société. Les cibles choisies ne répondent définitivement pas aux impératifs d’une société attentive aux moins chanceux.
Source : François Baril