Exposition Ombre et lumière
8 janvier 2019Éco-capsules
15 janvier 2019Quand nous portons un regard attentif au monde qui nous entoure, il faut être de mauvaise foi (dans tous les sens du terme) pour nier l’importance de l’impact des agissements humains sur les changements climatiques et la dégradation progressive de ressources pourtant essentielles à notre survie même, comme l’eau, l’air et la terre. Mais qu’y peuvent, diront certains, les gens de bonne foi, au sens ecclésial du terme? Dans le concret, sans doute très peu, comparativement à ce que pourraient accomplir, en s’orientant sans réserve vers les énergies propres et durables, malgré des coûts prohibitifs au départ, des acteurs visionnaires du milieu politique et de secteurs d’activité extrêmement polluants comme les industries pétrolières, minières et automobiles ou l’élevage et l’agriculture à grande échelle, pour ne nommer que les plus évidents. Pourtant, devant l’urgence de la menace faite à cet habitat commun qu’est notre planète, nous ne pouvons désormais plus nous contenter de seulement prier que ces acteurs à l’impact environnemental plus important connaissent leur conversion de Damas. Nous devons, nous aussi, agir à notre échelle et selon nos sphères d’influence. C’est pourquoi nous nous sommes joints au mouvement Église verte.
Historique du virage vert dans notre secteur pastoral :
Si nous devions marquer le début de notre virage vert d’une date précise, nous pourrions le situer au 15 septembre 2009, soir où, en réunion du conseil de pastorale, il a été décidé de déclarer officieusement « église verte » celle de Saint-François d’Assise en sa fête patronale du 4 octobre. Après tout, si le saint patron des écologistes ne pouvait être garant de notre bonne volonté, qui le pourrait? De toute façon, même si, faute de temps entre le choix d’adhérer au mouvement Église verte et la fête à l’occasion de laquelle nous voulions l’annoncer aux paroissiens, l’inscription officielle ne s’est faite que dans les jours qui ont suivi ladite fête, nous avions déjà plusieurs « points verts » (énumérés à l’item des réalisations) à notre actif. Norman Lévesque[i], venu quelques mois plus tôt sensibiliser des jeunes catéchisés à l’importance de nos liens avec l’environnement dans le cadre de son programme « Gardiens de la Création », a accueilli notre demande d’adhésion avec d’autant plus de joie que nous étions l’une des premières églises catholiques d’ici à nous intéresser au mouvement œcuménique Église verte/Green Church, plus populaire auprès des Églises protestantes!
Louise Lévesque, en collaboration avec François Baril et le comité Église verte du Secteur pastoral Mercier-Est.