Aide Alimentaire Hivernale d’Urgence
9 février 2021LOUIS-GILLES BARIL (1949-2021)
23 février 2021Bonjour vous!
On[1] m’a demandé de prêter mon talent d’écrivaine à vous éclairer un brin cette tristounette et pandémique Saint-Valentin.
Entre vous et moi, quand on s’arrête à y penser, s’il existe en ce monde une catégorie de gens qui n’ait aucun besoin d’une fête dédiée à se rappeler leur importance mutuelle, ce sont bien les amoureux! Après tout, ils sont déjà dans l’obnubilation euphorique constante. Et ce, tant et aussi longtemps que dure l’émoi amoureux. Donc, si on limite, comme le voudrait la tradition, la Saint-Valentin aux seuls amoureux, le 14 février n’est réellement fête que pour les chocolatiers, fleuristes et restaurateurs. Enfin, en temps normal. Et une débine plus ou moins grande assurée pour tous ceux et celles qui, pour une raison ou une autre, ne sont pas ou plus en couple.
Mais il en va autrement si on choisit de célébrer l’amour au sens large, sous tous ses visages et toutes ses formes, i.e. en y englobant tous ces êtres chers qui ensoleillent notre quotidien, dont l’amour va tellement de soi qu’il en oublie souvent de se dire, et qui nous enveloppent d’un cocon de tendresse et de bienveillance pour nous garder au chaud dans les froidures de nos vies.
L’amour est la plus grande richesse de l’humain et sa plus noble raison d’être. Et tous, nous possédons notre banque de relations précieuses, qu’elles soient de nature amoureuse ou pas. Aussi, en ce 14 février, dressez – en croquant un petit cœur de cannelle ou de chocolat – l’inventaire de votre trésor affectif et soyez heureux!
Bonne Saint-Valentin!
Louise Lévesque, paroissienne de Saint-François-d’Assise
[1] Pour les curieux, « on », c’est Norma Ouellet, agente de pastorale du secteur Mercier-Est.